Informations
Écrit et interprété : par Élie Pressmann
Mise en scène : Catherine Hubeau, Assistée par Pauline de Meurville
Création Lumière : Fabienne Breitman
Lieux : Théâtre Essaïon & Espace Rachi (Paris)
Résumé
Un vieil homme, seul en scène, nous raconte son histoire, celle d’un petit garçon durant la Seconde Guerre Mondiale. Il revient sur les différents épisodes qu’il a vécu, de son exode avec ses soeurs à sa rencontre avec Antoine Besson, véritable mentor qui lui fait découvrir le monde rural : «Je peux affirmer aujourd’hui que si le petit humilié que j’étais il y a 65 ans a appris à connaître et reconnaître la beauté et à croire malgré tout en ce qu’il y a de meilleur en l’homme, c’est pour beaucoup grâce à Antoine Besson».
C’est un homme âgé qui parle de l’enfance… d’un enfant. Les souvenirs remontent. C’est lui le personnage. Il y a toute une vie qui est passée.
Note d’intention
Au début, un violon dans le noir égrène des notes maladroites. Il a promis à sa mère de devenir un grand violoniste… Bien sûr, le violon sera imaginaire. Nous voulons un spectacle simple, pur, avec juste quelques éléments scéniques.
C’est la délicatesse et la précision du jeu qui placent le spectateur dans l’intimité de cet enfant. Nous jouerons sur les oppositions de lumière. Entre quotidien et imaginaire, nous ferons exister les autres personnages, à travers un jeu d’acteur tout en subtilité.
Elie Pressmann témoigne, avec beaucoup d’humour sans jamais tomber dans le pathos de sa vie durant cette période, pourtant si dure. « Voir toujours le positif. C’est surtout ça. Sans aucune rancoeur.» Il y a aussi cette nécessité de transmettre, de raconter, surtout aux jeunes. « le spectacle c’est la transmission de ce qu’on a vécu, ressenti et c’est le propos de cette pièce, comment on vieillit comment on devient…»
Ils l’ont vu
“ N’hésitez pas à aller partager ce bouleversant témoignage plein de simplicité et de vérité raconté par un auteur-comédien d’une rare élégance. ” (Froggy’s Delight/Nicolas Arnstam).
“ C’est un véritable cadeau qu’Elie Pressmann nous offre car cet artiste est peintre, un pointilliste de la vie qui, par petites touches, réalise sous nos yeux un une toile magnifique. Une performance pour cet artiste de 82 ans qui nous laisse pantois d’admiration. ” (Theatre.com/Laurent Schteiner).
“ Le petit garçon (…) nous fait revivre des événements tragiques avec une telle simplicité, une telle pudeur et une telle délicatesse que c’en est bouleversant. ” (Froggy’s Delight/Nicolas Arnstam).
“ La douceur de sa voix, la pétillance de son regard et le feu qui le traverse lorsqu’il revit toutes ces années mouvementées rendent ce récit particulièrement intime et émouvant. ” (Froggy’s Delight/Nicolas Arnstam).
“ Tout le sel et l’humour d’anecdotes vécues sont mis en valeur par un comédien attachant au sourire gourmand qui se souvient avec émerveillement du miracle d’une tranche de pain beurrée, tout en nous en faisant presque éprouver le goût… ” (Froggy’s Delight/Nicolas Arnstam).
« C’est un rare moment de funambulisme : on avance avec lui sur un fil tendu entre la tragédie et la célébration de la beauté de la vie, sans tomber. » (Gilles Costaz)
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